Stéphane Courtois est l’un des grands historiens du communisme. Etudiant et disciple d’Annie Kriegel, il dirige la revue Communisme et il est chercheur à CNRS – Paris. Il a coordonné Le livre noir du communisme, qui a bénéficié d’un succès retentissant. Imprimé à un million d’exemplaires, en 26 langues, ce livre dénonce le rôle criminel du totalitarisme rouge, responsable de quatre-vingt-dix millions de victimes. Sa continuation, intitulée Du passé faisons table rase, est récemment parue à Paris et comprend une anthologie des préfaces et des addendas des éditions nationales (dont l’édition roumaine, parue en 1998). Pour la quatrième fois, Stéphane Courtois a été recteur de l’Ecole d’Eté de Sighet. Il est également membre du Conseil Scientifique du Centre International d’Etudes sur le Communisme, qui gère le Mémorial Sighet, et un grand ami de la Fondation Academia Civica, dont il est, dès la création, le collaborateur. Lors de sa brève escale bucarestoise, en route vers Sighet, où il a dirigé les travaux de la sixième édition de l’Ecole d’Eté, Courtois a prononcé au siège de la Fondation Academia Civica la conférence intitulée
A QUOI PEUT SERVIR L’HISTOIRE DANS LE POSTCOMMUNISME. LE ROLE DU MEMORIAL DE SIGHET ET DE L’ECOLE D’ETE
Cette conférence a eu lieu le DIMANCHE, 6 JUILLET, à 10H30, dans la salle de la Fondation Academia Civica, du 13, Piata Amzei.