Entre 7 et 15 juillet 2003, a eu lieu la sixième édition de l’Ecole d’Eté. Cet événement, tenu dans la salle de conférences du Mémorial des Victimes du Communisme et de la Résistance, a eu un contenu pour la plupart historique, mais il s’est également intéressé à l’étude sociologique et à l’étude des mentalités, de la culture et de la vie quotidienne.
Y ont pris part 100 adolescents de Roumanie et de la République de Moldavie, sélectionnés à la suite d’un concours écrit, lancé au mois d’avril. La moyenne d’âge des 100 élèves a été de 16,5 ans.
Les enseignants, au nombre de 30, ont été des historiens, des médecins, des économistes, des journalistes, des écrivains, des compositeurs, des cinéastes de Roumanie, Allemagne, France, Suisse, Angleterre, Etats-Unis, République tchèque, Pologne, République de Moldavie. Des participants au mouvement de résistance anticommuniste des montagnes Apuseni (tels Lucretia Jurj-Costescu, Ion Gavrila-Ogoranu, Gavril Vatamaniuc, Octavian Fornica) ont évoqué des épisodes des années 1950. Bogdan Lis, leader de la “Solidarité” polonaise, a inauguré une exposition donnée au Mémorial Sighet par l’Institut Polonais.
Cette année, le recteur de l’Ecole d’Eté a été le réputé historien du communisme Stéphane Courtois. Parmi les conférenciers, il y a eu les médecins psychiatres Ion Vianu et Alexei Masec, les commentateurs Christian Mititelu, Nestor Ratesh, Dan Pavel, Ioana Voicu-Arnautoiu, les écrivains Ana Blandiana, Romulus Rusan, Sanda Stolojan, Andrei Brezianu, Petruska Sustrova, le compositeur Aurel Stroe, les historiens Serban Papacostea, Alexandru Zub, Serban Radulescu-Zoner, Armand Gosu, Dennis Deletant, Ulrich Burger, Helmut Mueller-Enbergs, Pavel Zacek, Pavel Buzek, l’économiste Matei Paun.
Au sein d’un débat sur l’histoire récente, a été analysé le livre “On ne peut réussir qu’ensemble”, de Dan Pavel et Iulia Huiu.