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LA MÉMOIRE DES DÉPORTATIONS

imagine siteLe programme « L’Europe pour les citoyens »
La Commission européenne, le Parlement européen et le Conseil de l’Union européenne ont décidé d’adopter le programme « L’Europe pour les citoyens », qui établit le cadre légal visant à soutenir toute une série d’activités et d’organisations promouvant « la citoyenneté européenne active » – dont par exemple l’implication des citoyens et de la société civile dans le processus d’intégration européenne. Ce nouveau programme se construit dans la foulée de l’expérience accumulée dans le cadre du Programme antérieur de promotion de la citoyenneté européenne active, qui s’est déroulé de 2004 à 2006. Ce programme a été proposé par la Commission après bien des consultations avec nombre d’agents importants et après l’évaluation des enjeux du projet, qui a analysé la nécessité d’une intervention au niveau communautaire et l’impact prévu du Programme sur le secteur respectif. Grâce à ces expériences et à ces réflexions, ce Programme de la deuxième génération présente un certain niveau de maturité, alliant continuité et innovation. L’action n° 4, à savoir « La mémoire européenne active », œuvre pour la conservation des principaux sites et archives ayant trait aux déportations et à la commémoration des victimes du nazisme et du stalinisme.
Le projet « La mémoire des déportations de Roumanie »
Un projet de la Fondation Académie en coopération avec la Fondation culturelle Memoria, mis en œuvre dans le cadre du programme de la Commission européenne « L’Europe pour les citoyens », l’action « La mémoire européenne active ».
Le projet se donne pour but de commémorer, d’informer et de transmettre à la jeune génération des enseignements tirés de l’une des plus amples actions de déportation ayant marqué l’histoire contemporaine de la Roumanie : le 18 juin 1951, plus de 44 000 personnes habitant à la frontière roumaine et yougoslave de Banat et Mehedinti (des Roumains, des Allemands, des Serbes, des Bulgares, des Aroumains, des réfugiés de Bessarabie et de Bucovine) ont été déportées pendant cinq ans dans le Baragan (la plaine la plus vaste de Roumanie). Une fois arrivés à destination, les 44 000 déportés ont été abandonnés au beau milieu des champs. Ils ont dû alors bâtir par leurs propres forces des maisons en torchis ou faites d’un mélange de terre, de pailles et de roseau. La motivation officielle de cette action a été que ces personnes « n’offraient aucune garantie pour la sécurité de l’État ».
Par les manifestations qu’il propose, le projet « La Mémoire des déportations » désire commémorer les événements qui ont eu lieu à partir du 18 juin 1951 et méditer en marge de la destinée des 44 000 déportés. Il se donne également pour but de proposer au débat public un sujet plus ample : le traitement du passé récent par le biais de la relation entre la Mémoire et l’Histoire. Le projet veut ainsi attirer l’attention sur les victimes du communisme, par la mise en avant de destins individuels, mais aussi du cadre général de la période communiste.

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