Der Saal präsentiert eine Auswahl von Dokumenten über die Fälschung der Wahlen durch die Kommunisten und die Art, wie die Stimmen ausgezählt und veröffentlicht wurden, aber auch verschiedene Meinungen jener Zeit über den Verlauf der Wahlkampagne und die Reaktion der Alliierten England und Amerika über die Situation Rumäniens nach dem 19. November 1946.
Die Wahlen vom 19. November 1946 fanden in einer spannungsgeladenen Atmosphäre statt. Sowohl die Kommunisten aus dem Demokratischen Block als auch die Nationale Bauernpartei, die die Opposition anführte, sahen in dem Wahlkampf den entscheidenden Kampf für oder gegen den Kommunismus. Ein aggressiver, von der Roten Armee gestützter Verwaltungsapparat wurde eingesetzt, um die Kandidaten des kommunistischen Blocks durchzusetzen und um die Opposition daran zu hindern, eine erfolgreiche Wahlkampagne zu führen. Die Polizei und andere amtliche Personen verhinderten die Verteilung von Zeitungen und Wahlkampfmaterial der Opposition. Auch Versammlungen der Nationalen Bauernpartei und der Liberalen Partei wurden verhindert. Sie sorgten dafür, daß auf den Wahllisten nur wenige Kandidaten der Opposition standen, und in den ländlichen Gebieten, wo die Bauernpartei besonders stark war, wurden die Wahllokale weit entfernt von den bevölkerten Orten angesiedelt, um so den Bauern die Ausübung ihres Stimmrechts zu erschweren.
Die offiziellen Wahlergebnisse wiesen einen überwältigenden Sieg des kommunistischen Blocks aus, der vorgab, 70 Prozent der Stimmen erhalten zu haben, das waren 349 Plätze im neuen Parlament gegenüber 32 Plätzen für die Nationale Bauernpartei und 33 für die anderen Parteien außerhalb des kommunistischen Blocks. Aus mündlicher Überlieferung und auch aus einigen Dokumenten ist jedoch ersichtlich, daß das Gegenteil stimmte: 70 Prozent der Stimmen entfielen auf die Opposition. Als die kommunistischen Führer sich des Ausmaßes ihrer Niederlage bewußt wurden, haben sie das Ergebnis zu ihren Gunsten durch Wahlfälschung manipuliert und durch die Zentralisierung in den Präfekturen.
Les élections du 19 novembre 1946 se sont déroulées dans une ambiance de tension maximale. Tant les communistes – qui dominaient le Bloc des partis démocratiques – que les adhérents du Parti national paysan – qui dirigeaient l’opposition – considéraient les élections comme la bataille décisive dans la lutte pour, respectivement contre le communisme. Un appareil administratif agressif, doublé par l’Armée Rouge, a été mobilisé afin de promouvoir les candidats du Bloc, et spécialement pour empêcher l’opposition d’organiser une campagne efficace. La police et d’autres officiels ont empêché la distribution des journaux de l’opposition et du matériel de propagande qu’elle avait élaboré. De concert avec des équipes spéciales, ils ont éclaté les rassemblements des membres du Parti national paysan et ceux des libéraux. Ils se sont donnés beaucoup de peine pour qu’un nombre restreint d’électeurs de l’opposition puissent figurer sur les listes électorales. Dans les zones rurales, où le parti national paysan était particulièrement fort, ils ont déplacé les points de vote loin des centres peuplés, de manière à rendre difficile l’exercice du droit de vote pour les paysans.
Les résultats officiels des élections ont montré une victoire éclatante du Bloc, qui prétendait avoir remporté 70 pour cent des voix et 349 sièges à la nouvelle Assemblée, contre 32 pour le Parti national paysan et 33 pour les autres partis qui ne faisaient pas partie du Bloc. Il résulte de plusieurs témoignages oraux et de certains documents que le résultat réel avait été inversé : 70% en faveur de l’opposition. Dès lors que les dirigeants communistes s’étaient rendus compte de l’ampleur de la défaite imminente, ils avaient fabriqué un résultat qui leur soit favorable, tant par des manipulations aux centres de vote que par leur centralisation dans les préfectures.